Welcome to our first issue of the Language Exepress!

Personne n’aime avoir une mauvaise réputation, mais malheureusement il est trop tard pour ceux qui s’identifient comme ‘végane’.  De la même manière que le féminisme, dont les intentions sont bonnes mais le mot en lui-même semble avoir été associé à la petite minorité de ‘féministes’ qui semblent aspirer à une planète sans hommes, en entendant le mot ‘véganisme’ on pense aux hippies fous. Cependant, le monde change, et il faut donc mettre de côté nos idées préconçues.

 

Je ne dis pas qu’il faut sauver tous les jolis animaux: c’est l’argument écologique, au lieu de l’argument éthique, qui gagne de la vitesse. De nos jours, on croit faire de petites étapes afin d’être ‘écolo’. Tout d’abord c’était la conservation du papier. Puis on a appris que l’on devrait laver nos vêtements à une température basse. Aujourd’hui, c’est notre régime alimentaire qui est en pleine lumière, et les gens demandent de la nourriture durable. L’industrie de la viande contribue beaucoup au réchauffement de la terre, par le transport, l’espace dont elle a besoin et les effets… gazeux des animaux. Oui, la culture demande tout cela, mais la plupart des fermes font pousser le fourrage pour les animaux – pas pour les humains. En arrêtant l’alimentation de la viande, on réduirait drastiquement le niveau de pollution lié à notre heure du diner. Ce que je veux dire, c’est que l’on devrait essayer d’éviter la viande de temps en temps, ainsi que pratiquer le recyclage ou laver à 30 degrés.

 

Cela dit, il est facile de devenir hypocrite en tant que ‘végan écologique’. Si l’on échange la viande d’origine britannique avec du quinoa ou des légumes qui viennent de loin, on ne réduira pas notre empreinte carbone. C’est le transport qui provoque les effets les plus nuisibles, et ‘équitable’ ou pas il existe encore d’autres problèmes éthiques. En Grande-Bretagne, nous avons la chance d’être entourés par les fermes qui produisent de la viande de haute qualité, à petite échelle (donc les conséquences écologiques sont plus petites). Souvent, la viande la moins chère des supers-marchés vient d’autres pays. Par conséquent, on ne peut assurer les normes, en termes de qualité et de traitement des animaux. Néanmoins, commençons à changer nos habitudes, en réduisant notre consommation de viande, favorisant notre boucher local et en réalisant que les produits les moins chers d’Aldi ont un plus grand prix éthique…      

 

En fin de compte, quand on cherche, on trouve des problèmes dans la majorité de nos aliments préférés. Néanmoins, un régime durable n’est pas difficile à suivre. Je ne vous invite pas à manger de l’herbe, ne pas vous laver ou habiter dans la forêt. Considérez plutôt plus ce que vous mangez et n’oubliez pas que la plupart des véganes ont raison !