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LA GRÈVE SCOLAIRE POUR LE CLIMAT

BY HARRIET COOKE

Des centaines d’étudiants ont abandonné leurs cours le mardi 15 mars, afin de faire partie de la grève scolaire pour le climat, de crier et de scander des slogans, et de brandir des pancartes vives. Loin du bouillonnement de ce qui est en train de s’emparer de Londres, on sentait une ambiance joviale en marchant le long des rues d’Exeter. On a offert aux manifestants des mots ou des gestes de soutien, même de la part de certaines personnes coincées dans le bus, la circulation perturbée par l’action.

Les bonnes intentions des jeunes ne furent pas reconnues par tout le monde, notamment par un des conducteurs de bus qui n’a pas pu bouger pendant une demi-heure à cause de la manifestation. ‘C’est les gens normaux qu’on empêche d’aller travailler ici’ dit-il, ‘les transports en commun sont bénéfiques pour l’environnement. Tous ces jeunes utilisent leur portable tout le temps, ce qui est beaucoup plus nuisible’. Un argument juste : tandis que l’impact environnemental des portables est contestable, est-ce que tous ces jeunes-là font plus que marcher pour aider la lutte contre le changement climatique ? Cependant, l’intention de la grève était d’attirer l’attention sur le problème, de faire réfléchir les gens dans les bus - et ceux à l’extérieur.

Le concept est de donner des petits coups de coude. Non, si une seule personne cessait de conduire, cela ne serait pas suffisant pour arrêter le réchauffement de la terre. Néanmoins, si tout le monde adoptait une attitude plus écolo, toutes leurs petites étapes auraient des répercussions positives. Pour sa part, l’Etat ressentirait de plus en plus de pression pour introduire la législation dont on a besoin pour faire la différence. En ce moment, cela ne semble pas probable – le gouvernement ne fait que parler de Brexit – mais considérez la situation législative d’aujourd’hui contre celle du siècle dernier : le prix des sacs plastiques ; l’augmentation d’établissements de recyclage ; la loi de 2008 qui a établi les buts à long termes. Il faut penser positivement.

Malheureusement, le manque d’étudiants universitaires était évident. On comprend que la grève visait ‘la jeunesse’ (et comme étudiants universitaires nous aimons faire semblant d’être des adultes) mais ceci est un problème dont nous ressentirons aussi les effets. Nous sommes encore jeunes, nous occupons encore une position importante à partir de laquelle nous pouvons soutenir cette lutte. Ne me dites pas que vous avez eu un cours magistral, ou une gueule de bois – je suis sûr que vous avez manqué les cours magistraux à cause d’une gueule de bois par le passé, et que vous êtes arrivé à faire plus d’une promenade dans  la ville tout en souffrant des effets de l’alcool. Il est le temps d’ajouter nos voix aux millions qui crient en ce moment, avant qu’il ne soit trop tard.  

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