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BY BRUCE ROBINSON

Il n’y a guère d’auteurs mieux connus dans le monde francophone qu’Albert Camus. Ses œuvres absurdistes ont fasciné des générations, lui valant le prix Nobel de littérature en 1957. Au fil des années, l’écriture de Camus a revêtu de diverses formes, notamment des romans, des essais philosophiques et de l’écriture journalistique.

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Au niveau personnel, c’était la lecture de ses romans qui a éveillé mon intérêt pour la littérature française. C'est pour cette raison que je souhaite éclairer davantage la vie de l’un des auteurs littéraires les plus influents du 20ème siècle.  

Albert Camus est né le 7 novembre 1913 en Algérie. Son père est mort en combat pendant la Première Guerre mondiale et sa mère était illettrée et travaillait comme femme de ménage. Malgré ses origines modestes, Camus a obtenu une place à l’université d'Alger, où il avait deux passions : écrire et jouer au foot.

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Quand un ami lui a demandé de choisir entre le football et le théâtre, la réponse de Camus était simple : « Le football, sans hésitations ». Pendant ses études, Camus a évolué au poste de gardien de but au Racing Universitaire Algérois. Il aurait certainement aimé l’esprit d'équipe et le sentiment de camaraderie entre les joueurs. Malheureusement, il a vu son rêve de jouer au foot, brisé, quand il a contracté la tuberculose à l’âge de 17 ans.

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Par conséquent, son attention s'est déplacée pour se concentrer exclusivement sur son écriture. Depuis lors, évidemment, il a eu une carrière particulièrement réussie. Cependant, il n'a jamais oublié d'où il venait. Après avoir gagné son prix Nobel, il a envoyé une lettre à son ancien professeur Louis Germain, le remerciant pour avoir favorisé son potentiel à l’école.

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Camus est largement considéré comme le plus grand philosophe de l’absurde. Cette idée de l’absurdité est définie comme le conflit entre le non-sens de la vie et la quête de sens de l’homme. Dans son premier roman, l’Étranger, ce principe se manifeste à travers le protagoniste Meursault, dont l’indifférence est une source de fascination pour beaucoup de lecteurs.

En plus, il ne faut pas négliger le rôle de son travail politique. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, il écrivait pour le journal français Combat, qui faisait partie d’une résistance contre le nazisme. Il était aussi un ardent opposant à la peine capitale, exprimant ses sentiments à travers son essai ‘Réflexions sur la peine capitale’. 

Le 4 janvier 1960, Camus est décédé tragiquement dans un accident de voiture. Il est indéniable cependant que son héritage vit encore à travers ses œuvres. Il sera toujours considéré une figure très importante de la culture francophone.