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UNE ANNÉE ENTIÈRE EN FRANCE...

BY FRANCESCA BARTLETT

Le thème de la« nouvelle année » me fait penser à la prochaine année scolaire. Comme étudiante en français dans ma deuxième année, je suis en train de me préparer pour un an à l’étranger. J’ai choisi de passer l’année à travailler au lieu d’étudier. Je commence à me demander pourquoi j’ai pris cette décision étant donné que c’est la fin de janvier et que tous ceux qui vont étudier ont fini leurs demandes, alors que je n’ai encore fait aucune candidature. Pourtant, je ne regrette pas ma décision. Bien qu’il semble qu’il y ait beaucoup plus d’organisation et peut-être plus du stress impliqué dans la décision de travailler pendant l’année, je sais que l’expérience va valoir la peine.

 

En premier lieu, travailler dans une entreprise comme partie du diplôme offre l’occasion de gagner de l’expérience dans un domaine particulier du travail avant de quitter l’université. J’espère que ça m’aidera à prendre une décision plus éclairée au moment où je devrai entrer dans le monde du travail dans quelques années. En ce moment je ne suis pas complètement sure de ce que je veux faire comme carrière – mais si je trouvais (conditionnel) que l’emploi que j’aurai l’année prochaine n’est pas bon pour moi, alors je saurais que ce n’est pas un bon choix pour le reste de ma vie.

 

Il y a bien sur beaucoup d’étapes impliquées quand on choisit de passer la troisième année en travaillant. Il ne s’agit pas simplement de choisir une industrie dans laquelle on a envie de travailler il faut aussi faire un CV dans une langue étrangère – ce n’est pas seulement la langue qui change mais la structure entière ! – ainsi qu’une lettre de motivation et bien sûr il y a des entretiens mais personnellement je ne suis pas encore à cette étape. Au début toutes ces choses m’ont semblé simplement intimidantes mais je sais qu’elles apportent une multitude de compétences utiles. Une autre difficulté associée avec l’année est que quoiqu’on choisisse de faire, on doit aussi trouver un logement dans le pays à l’étranger, probablement avec des inconnus. Alors si on travaille, il est probable qu’on travaille et qu’on vive avec des gens d’origine de ce pays – les compétences de la langue devraient s’améliorer jusqu’à un grand niveau.

 

Bien que j’ai eu un peu de stress et que je ne me sens pas encore préparée, je sais que c’est une occasion exceptionnelle et je vais en profiter. Je sais aussi que, d’après tous les professeurs, il n’y a jamais quelqu’un qui ne réussit pas à trouver un emploi et même si la tâche semble difficile, c’est seulement parce que c’est une chose nouvelle. Si on travaille dur, j’imagine qu’on peut avoir une expérience incroyable. En écrivant sur tous les éléments stressants et nouveaux, je me rends compte que l’important c’est qu’on ne devrait pas gâcher cette occasion : j’ai l’intention de revenir avec un niveau de français courant dont je vais tirer profit dans l’avenir et avec une expérience qui m’inspirera et me motivera.

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